La confiance en soi
“J’ai confiance en moi.” “Je suis fière de moi.”
Te rappelles-tu la dernière fois que tu as prononcé ces mots ?
Aujourd’hui, je peux enfin le dire : je suis fière de moi. Pourtant, il m’a fallu le temps pour que je puisse dire ces mots à voix haute et que je les sente à leur place, vibrer à l’intérieur de moi.
Je. suis. fière. de. moi. … 5 mots tellement puissants.
Quand j’étais petite j’étais fière de mes dessins, des mes bricolages et de mes jolis textes.
En grandissant, la fierté s’est peu à peu effilochée… d’abord par des insultes gratuites, puis par ma vie qui a pris une tournure plus sombre et froide. J’ai très vite enclenché le pilotage automatique et j’ai avancé. Pas parce que j’en avais envie mais parce que c’était la seule solution. Avancer pour ne pas tomber. Ma fierté à ce point de ma vie était tout simplement inexistante.
Malgré la nuit et le froid, je me suis créée tant bien que mal un chemin, un trajet de vie improvisé, un semblant de quelque chose dont la société me demandait de faire partie.
Ma première grande fierté ?
Ma réussite à l’examen d’entrée de La Cambre à Bruxelles (option Architecture d’Intérieur). Sur une centaine de candidats on est 15 a être sélectionnés, et j’en fais partie. Fierté.
Faute d’être guidée, j’avais misé mes études sur ce choix “si je réussis, c’est que j’y ai ma place“. Je me trompais lourdement, ce fût un enfer. Mais j’ai tout de même eu une consolation, la meilleure note au cours de dessin, cours de nu que je suivais avec assiduité. “très belle évolution” – note reçue par le professeur “en chef”. Fierté.
Je m’accroche, je fais une année en infographie puis trois en Publicité, je brave les éléments, finance et termine enfin mes études. Je suis prise dans des agences de Publicité à notoriété mondiale. Fierté.
Qui ne dure qu’un instant.
C’est la crise, je dois recommencer à zéro, ma survie est en joue. Petit job par petit job je m’accroche, caissière, commis de salle. Fierté zéro.
Je décroche enfin un puis deux contrats, et je découvre à la sueur de mon front que je peux développer de nouvelles compétences malgré des endroits toxiques, des nouvelles relations malgré les manipulations environnantes, des nouveaux projets malgré un chemin parsemé d’embûches.
Ma seconde grande fierté ?
En tant que manager je décide un jour d’embaucher un jeune espagnol qui ne parle pas un mot de français. On me dit folle mais c’est trop tard : j’ai vu son potentiel, je sais. Je le forme, lui fais des fiches en français, le guide et crois en lui. Un an plus tard, il est lui-même devenu manager et il est si fier : “Caroline, je ne serais jamais arrivé là sans toi “. C’est faux bien sûr, je n’ai fait que donner de la place à sa lumière, c’est lui qui a fait tout le reste. Fierté.
Je continue, je sens que mes compétences s’aiguisent, les résultats sont là, les retours sont là, mais moi pas. Je me suis perdue en chemin. Qu’est-ce que je fais là ? Et où est la Caroline créative ?
Je continue jusqu’à craquer… un burnout.
Une fois de plus on me dit que je suis nul part, que je ne fais rien, que je ne suis personne. Je suis perdue. Fierté au point mort.
Puis un jour, je rencontre des étoiles sur mon chemin, je me relève petit à petit, me reconstruis. Je commence à sentir les nuages devenir moins sombres, qui laissent même parfois passer quelques éclaircies.
Je continue, je prends parfois des pauses car mon corps n’arrive pas à suivre, mais je continue.
Et puis le covid arrive et je suis à nouveau dans une bulle de frayeur, de doutes, de vide, de questionnement.
Mais dans ce brouillard et cette peur, j’entend une amie m’appeler à l’aide.
Elle suffoque, elle est mal, il faut l’aider.
Je ne réfléchis pas une seconde, c’est mon amie, je suis là pour elle.
Son soucis c’est sa maison. Ah oui la maison, cet endroit qui est nôtre, qui ne parle pas mais nous dit tant de choses. Sa maison lui dit “tant que tu ne fais pas un tri dans ta vie, je serai ton fardeau“. Ni une ni deux, on lui concocte un plan d’action, je vais dormir chez elle pendant un w-e et en deux jours on trie l’entièreté de sa maison. Mon amie est sauvée. “Merci Caroline, je me sens tellement mieux, plus légère...” “Tu devrais vraiment en faire ton métier“. Eclaircie.
Deux mois passent, insomnies, éclaircie, pluie, soleil, pluie, brouillard puis soleil à nouveau. Soleil, soleil et légère brise… ça y est c’est décidé : Projet Plume voit le jour. Et ma vie prends une bonne dose de légèreté.
Je suis fière de moi à cet instant ? ...moui. Oui j’ai créé un projet et après ? Personne ne le connait, personne ne le voit… Personne ? Ah si… 1 abonné, 2 abonnés, … et ça monte doucement. Je n’ai encore rien à montrer mais je discute, je partage, j’essaye d’apporter une dose de légèreté à qui en a besoin. Puis une personne de mon entourage me fait confiance, puis 2… et ça continue. Le projet prend forme.
Puis un jour une étoile,
lumineuse étoile, croise mon chemin pour ne plus le quitter : Elodie.
Elodie iradie de bonnes ondes, c’est un soleil. Un soleil qui me fait confiance et pose sa lumière sur moi et dans mon coeur.
Raz de marée solaire : les médias s’intéressent à mon projet, les demandes se bousculent, c’est fou. Je m’accroche car je n’ai pas l’habitude de toute cette lumière, mes yeux sortent à peine de l’ombre, c’est éclatant, mais c’est si bon. Je sens la fierté gonfler en moi. Mais est-ce vraiment la réalité ? Est-ce que j’ai vraiment droit à cette place au soleil ? Je ne sais pas mais je m’y plais bien…
Je continue, je partage, j’aide, je soutiens, je transmets et j’avance vers cette lumière encore et encore.
Ma troisième grande fierté ?
Lors d’une journée “Rollercoaster“ entre femmes entrepreneuses, le hasard (vraiment ?) me ramène au point de départ et je suis là : au coeur de l’Abbaye de La Cambre, 18 ans plus tard, quasi jour pour jour. Je suis Caroline, femme entrepreneuse, avec un Projet Plume qui me nourrit, que j’ai créé de toute pièce. Je suis là et je suis fière. Je suis si fière que j’en déborde d’émotion et que mon coeur se déchire. Je craque de fierté devant ce groupe de femmes qui me soutiennent dans ce moment que seule moi peut comprendre. Je sens leur bienveillance, leur amour face à cette humaine en souffrance ET en joie que je suis à cet instant. Je pleure de joie, de stupéfaction, de soulagement, de lâcher-prise mais surtout de fierté. “je suis fière“. Bravo Caroline.
Les fiertés, je les collectionnent depuis : mes collaborations avec des femmes incroyables, vos victoires personnelles inspirées par mes conseils, ces derniers qui sont même publiés sur un site féminin, je suis invitée en plateau TV pour parler de légèreté, j’ai lancé mon premier atelier, bref je me sens alignée.
et je suis fière de moi.
TOI
Si je te parle de tout ça, ce n’est pas par hasard. Je veux que tu entende que la fierté ça se construit, ça se perd, ça se forge, ça se réanime. Si tu lis ces quelques lignes, c’est que tu as peut-être également envie de retrouver, de composer, de réapprendre à être fière de toi, de ta maison, de ta vie.
Car après tout il s’agit de ça. De fierté. Oui, ranger et se sentir bien chez soi apporte de la fierté. Pouvoir avancer dans sa vie booste la confiance en soi, découvrir que nous pouvons toujours (re)créer sa vie ça rend fier. Soi l’architecte de ta vie, écoute-toi, fais ce qui est bon pour toi, amuse-toi, et sois fière.
Aujourd’hui, si je fais ce métier c’est pour apporter de la légèreté au monde et t’aider à retrouver cette fierté personnelle et cette confiance en toi.
Oui à la vie, oui au changement, oui à toi ! Sois fière car moi je le suis, fière de toi.
– Caroline
Merci de m’avoir lue
<3
Tu es prête à avancer dans ta vie et tes projets ? Contacte-moi ! Ensemble réanimons ta confiance et sois à nouveau fière de toi !